Film réalisé en 1934, d’aprés une nouvelle de Jean Giono, Jofroi de la Maussan.
Lorsque j’eus fini de réaliser le film que j’avais tiré du Gendre de Monsieur Poirier, le directeur de notre distribution me dit qu’il était indispensable de réaliser ou d’acheter un complément de programme, c’est-à-dire un film de trente ou quarante minutes, pour le début du spectacle. Je décidai de le réaliser moi-même, mais il fallait tourner immédiatement, pour ne pas retarder la sortie du grand film.
Je fouillai mes dossiers et mes tiroirs, mais je n’y trouvai pas mon affaire, et j’étais assez inquiet lorsqu’un très beau livre de Jean Giono, Solitude de la Pitié, me tomba sous la main.
L’un des chapitres qui le composent racontait l’histoire de Jofroi de la Maussan. Je fus instantanément séduit par l’anecdote et par le personnage : je téléphonai à Jean, et je me mis au travail, le scénario et les dialogues furent terminés en quatre jours.
Film réalisé en 1938 d’après un conte tiré de Jean le Bleu, de Jean Giono.
Dans un tout petit village de Provence, les habitants entretiennent depuis longtemps des rancunes mesquines et stupides allant de familles en familles, d’ancêtres à ancêtres et de l’instituteur au curé. C’est dans ce village que vient s’installer le nouveau boulanger Aimable.
Dés sa première fournée, Aimable a conquis la reconnaissance de tous les villageois, car le pain qu’il vient de faire est excellent. Jamais l’un d’entre eux n’a mangé d’aussi bon pain.
Mais, si Aimable est un vieux et brave homme, sa femme est aussi jeune que jolie. Et un drame survient : la belle boulangère s’enfuit la nuit avec un berger. A partir de ce moment, Aimable, désespéré, ne songe plus qu’à s’enivrer, perd la tête, et rien ni personne ne peut le décider à se remettre devant le fournil.
Dernière mise à jour
13 septembre 2010